C’est pour bientôt…

"It was one of those nights when you turn off the lights and everything comes into you. she was taking her time, I was loosing my mind, there was nothing that she would’nt do…"

Mon baladeur MP3 dégueule en boucle dans mes oreilles ce grand classique du hard rock bien bourrin. Et il me faut bien ça pour supporter la répétition du même geste depuis plus de 20 heures. Voilà près de deux jours que je peins le plafond comme les poutres de la chambre des filles et il me reste bien deux heures de boulot. Pourtant il est minuit et je bosse depuis 8 heures du mat.

Il faut tenir le coup car on déménage dans qques jours et la maison est loin d’être prête. Le salon ressemble à un champ de bataille, je n’ai pas encore posé le carrelage et le lambris que nous avons fini de raboter il y a trois jours attend sagement qu’on le pose. Je pense que dans les premiers temps, nous verrons encore le pare vapeur de la laine de verre 🙁

"It wasn’t the fast, it wasn’t the last, it wasn’t that she didn’t care, she wanted it hard, wanted it fast…" Put…, je ne vais pas avoir assez de peinture pour finir le lambris. En plus, je suis cuit, je finirai demain.

J’allume l’ordi et je regarde cette main sur la souris. Est-ce ma main? Elle a bien changé depuis le debut des travaux il y a 18 mois. Elle est toute ridée, tachée, caleuse. Saura-t-elle un jour remonter des mouches. Il faut dire qu’elle s’est tapée le mur en pierre sèche de l’entrée, l’intégralité du toit, toute l’isolation, le lambris, les plaques de platre, les joints, la chape de ravoirage, le reste et maintenant la peinture et le carrelage… C’est normale qu’elle vieillisse.

Cette main sera-t-elle toujours monter des mouches?

Il est 1 h du mat, un tour rapide sur gobages, tout va bien, les gens pêchent, les emmerdeurs du forums sont en forme et le site vie.

Ah, la pêche. C’est une des choses à laquelle je pense parfois de longs moments au cours de ces interminables journées de travail. Je me revois au Canada dans l’hydravion qui se pose sur ce lac inconnu, dans le nokill d’Argentat, sur mon pontoon. Tiens, promis, à l’automne, je me fais une descente de la Dordogne en pontoon sur trois jours. Bivouc, feu de camp et pêche.

Ca, la musique et un petit coup d’oeil par la fenêtre de temps en temps, ça me remonte le moral. Pas de doutes, on va camper au début mais on va être bien dans notre maison en bois.

Fred

5 commentaires.

  1. Bonjour Fred
    Arf ,que je te comprends…Decidement,les gobeurs sont aussi castors!!!
    J’ai choisi de transformer une masure de 1701 en maison habitable de 2002 et comme toi ,j’ai tout fait et comme toi ,j’ai eu des mains de forgeron pendant quelques temps…Avec ma moitié enceinte et notre fille,on a enmenagé alors que seules deux chambres etaient « finies »(y’avais le placo…)…Cerise patissière,ma femme accouchait le lendemain soir,dur dur.
    Mais quand on en voit le bout (méme de très loin) ,le moral revient …
    Malgré ce soutien que je t’envoie ,je me vois dans l’obligation de te mettre en garde à l’aide d’une pensée d’un vieux chinois inconnu(Confusius) »La maison est finie quand le proprietaire est mort… »
    Désolé ,
    mais je me devais de te mettre au courant…
    mic

  2. Courage Fred..!! t’as fait le plus gros.. la pèche c’est pour bientot..!!
    Matt

  3. Bon courage FRED , et puis quand on voie ce que tu as fait tu ne peut en etre que fier : félicitations ! en tous cas quelle belle vue , ya pire 😉

Commentaires clos.