La truite de ses rêves, on y pense souvent, on l’imagine avec son portrait type de truite mannequin, belle sous tout rapport. Mais un peu comme une femme, un jour, elle vous tombe dessus et on la prend comme elle est pour le meilleur et pour le pire…
L’histoire de cette partie de pêche d’anthologie débute le 23 mars 1992. Voilà déjà 3 ans que je profite de mes WE pour explorer la rivière Dordogne. Je connais un minimum le secteur d’Argentat qu’on pêche à l’automne et celui de Souillac où on fait l’ouverture. Mais en cette fin mars, c’est le secteur intermédiaire qui constitue mon objectif. Au hasard des chemins, je repère un coin qui me semble pas mal… Dès cette première sortie, j’y prends quelques poissons. Il me faudra toutefois attendre 17 ans pour atteindre le sommet mais cela en valait la peine.
Voici un extrait de ce « fishing report » : samedi 23 mars 1992 ; temps variable sec, vent faible, eau claire moyennement haute (montée pendant l’après-midi)…
Cette histoire trouve sa suite il y a deux ans où en ouvrant ma boite aux lettres, je découvre un message intitulé « Et pourquoi pas une sortie sur la Belle le WE prochain? ». Il émane de Romain que des attaches familiales dans le Sarladais amène dans la vallée de temps en temps. Malheureusement pour lui, à chaque fois, les dates auxquelles il va à la pêche ne correspondent à aucune de mes disponibilités. Et cela va s’enchaîner sur près de deux ans. J’ai un peu honte mais au fil de nos longues séries de mails il comprend bien que je ne me le fais pas exprès. Une fois, j’aurai tout de même 20 minutes à passer en sa compagnie sur le Coly, mais toujours pas de sortie sur la belle…
L’histoire se poursuit en ce début de saison où les conditions favorables et une présence assidue au bord de l’eau m’ont offert de jolis poissons. Le terrain de jeu est immense, la pression de pêche élevée, les meilleurs postes sont souvent difficilement accessibles et il faut prendre quelques risques pour les atteindre…
Je passe des journées merveilleuses en compagnie de quelques potes à assouvir ma soif de découverte. C’est marrant, mais dans la pêche à la mouche, comme dans les autres choses de la vie, c’est cette phase qui est la plus exaltante : celle où on progresse très vite, celle où on n’est plus totalement novice mais où on a si faim de faire ses preuves. Et lorsque je lis les écrits des jeunes moucheurs qui sont sur le site (Julien, Alx, Fanfouet, Mulisha et compagnie) je me revois à leur place et j’ai envie de leur dire d’en profiter à 2000 % car ce qu’ils sont entrain de vivre est tout bonnement exceptionnel. Ensuite, c’est toujours bien, mais c’est différent.
Puis, une semaine avant le jour J, Romain reprend contact avec moi. Comme d’hab, je lui répète que je suis gavé, que je vis au jour le jour, que je me déciderai à aller à la pêche 5 minutes avant de partir en fonction des conditions… mais nous décidons de nous rappeler vendredi soir ou samedi matin.
Le téléphone sonne alors que je suis dans la voiture en route pour la Belle (pas bien le téléphone au volant). Il me dit qu’il a choisi d’aller à la pêche demain, qu’il pleut trop, que cette aprem il y a le match, qu’il n’a pas prévu aujourd’hui. Je lui affirme que les conditions vont être bonnes mais qu’il fait ce qu’il veut. Demi-heure plus tard, il me rappelle : « je suis prêt à partir RDV à tel endroit ». Je pense enfin tenir notre partie de pêche jusqu’à ce qu’il me rappelle pour me dire qu’il pleut vraiment trop et qu’il ne pense plus venir… Après une nouvelle explication, je réussis à nouveau à le convaincre de poursuivre sa route. Je ne pense pas qu’il le regrette.
Lui aussi a repéré le coin en question pour m’en avoir parlé au téléphone plusieurs fois. Ce secteur salmonicole à mi chemin entre Sarlat et Beaulieu lui évite à lui comme à moi de nombreux kilomètres. Mais les conditions ne permettent pas toujours de l’atteindre. Du coup, il ne l’a pas pêché souvent. Au moment de notre RDV, il pleut. Comme il y a des pêcheurs sur le secteur, nous allons voir une première zone de courant. Mais faute de mouches, nous revenons au coin. Il y a deux voitures dont les occupants regardent le poste. Par chance, les poissons ne sont pas en poste et les pêcheurs remontent dans leur voiture pour aller ailleurs. OUF ! la voie est libre. Sauf qu’au milieu du passage, il y a un premier poisson qui gobe tandis que les autres se mettent en place sur le poste. Il ne faut pas gâcher… et après quelques passages, la première truite de la journée repars sans être passée par l’APN car plus haut, ça s’active.
Lorsqu’on arrive sur le hot spot, il y a déjà trois ou quatre poissons en poste. Pas de panique, c’est au tour de Romain de prendre le premier poisson à portée. Il s’exécute avec brio et ferre lui aussi son premier poisson. Sur mes conseils, dès le ferrage, il la bascule de force dans le remous à l’aval pour ne pas déranger le poste.
Après quelques photos, je continue le travail. Il y en a deux qui gobent très régulièrement sur le coté de la plage. Pour ne pas prendre le moindre risque et même si ce n’est pas la plus grosse, je mets le viseur sur la plus en aval et ramène sans ménagement un poisson qui doit se demander ce qui lui arrive.
A Romain d’attaquer le rond suivant qui est visiblement l’œuvre d’un poisson de taille plus que respectable. La mouche tombe et comme dans un rêve disparaît en fin de dérive dans un entonnoir discret. Mais rien ne se passe. Au bout de deux secondes, je pousse un cri qui tire Romain de ses rêveries et le fait ferrer. Il regardait tout simplement ailleurs. La encore, les consignes sont claires : basculer le poisson vers l’aval pour déranger le moins possible le haut du spot. Mais la truite ne l’entend pas de cette oreille et elle livre un très beau combat. Deux démarrages superbes confortent le choix du 16 centièmes. Muni de l’épuisette, j’attends à l’aval l’arrivée du poisson. Il ondule dans le courant : c’est un poisson de plus de 50 cm.
Et là, j’ai vu passer LA queue. En plein au niveau de la croix dessinée en mars 1992, à l’endroit qu’il ne fallait pas déranger, LE poisson vient de gober. Je sais ce que signifie avoir vu LA queue : c’est LE poisson de mes rêves, celui qu’on ne croise qu’une fois dans sa vie qui est là, à porter de tir. Et même si je continue à tenir l’épuisette, je suis tout entier au niveau de la croix. Je ne suis pas surpris de voir LE nez crevé la surface suivi DU dos puis de LA queue de ce poisson trophée. D’entrée, je sais qu’il fait entre 65 et 70 cm. C’est le premier que je vois gober comme ça sur la Dordogne. J’en ai déjà vu gober de la même façon sur la Bow ou les gaves et je sais vraiment ce que ça signifie : peu de chances de l’attraper mais je suis étrangement lucide et bien dans ma tête. J’explique à Romain que je suis désolé de ne pouvoir mettre son poisson à l’épuisette car que je suis obligé d’y aller.
Je me positionne, le poisson ne monte plus. Les mouches défilent mais pas de ronds. Sauf que le poisson remonte là où je ne l’attends pas c’est à dire à 10 m en amont de son poste précédent… Il m’a repéré. Une bonne minute passe, et je décide de provoquer sa montée en pêchant l’eau. Mais deux ou trois passages ne changent rien. Il vaut mieux tout arrêter pour ne pas définitivement le caler.
En aval, Romain s’est débrouillé comme un chef et il est venu à bout d’une truite très combative. Un poisson magnifique, fuselé d’une taille qu’il n’a encore jamais atteint : son record perso. Je suis super content pour lui et c’est avec plaisir que je quitte MA grosse truite pour aller immortaliser l’instant. La séance photo tire à sa fin lorsqu’un énorme bruit de succion me ramène aux affaires. LA truite est à nouveau en poste. Elle aurait gobé un caneton, ça n’aurait pas fait plus de bruit.
A pas de loup, je me replace. Une MB émerge 5 m en amont du poste et entame sa dérive. LE nez, LE dos et LA queue salut son arrivée sur le poste. Moi qui d’habitude panique face à la pression mise par ces gros poissons me sent étrangement confiant. Le premier posé est trop court mais le deuxième est le bon. Au moment prévu, à l’endroit de la croix tracée au soir d’une partie de pêche en 92, LE nez aspire ma mouche suivi DU dos et de LA queue. Dans ma tête, je compte « un, deux » et je ferre énergiquement. Le cri que j’ai poussé a du s’entendre de loin. Mais tenir une grosse truite digne de ce nom ne m’arrive pas tous les jours. Puissante, elle part vers son poste. Il s’agit de trois gros blocs sous deux mètres d’eau dont je ne soupçonnais pas l’existence à quelques mètres à gauche du spot. Pour éviter de me faire dominer, je me lance à sa poursuite. En courant dans l’eau, j’arrive même à lui reprendre de la soie. Elle tente de passer sous ses rochers, mais le fil tenu haut la gène et elle se bloque. Un instant, j’ai cru qu’elle était passée dessous mais ce n’est pas le cas. Je sais désormais qu’elle ne reviendra pas sous ces blocs. Le danger le plus proche est un arbre dans l’eau à l’aval puis le grand courant mais à une trentaine de mètres. J’ai donc de la marge. Je profite d’un moment de répis pour rentrer le maximum de soie dans le moulinet, je mets le nœud de jonction soie bas de ligne au chaud dans le dernier anneau et de suite, les choses me semblent plus simples.
Je la maintiens dans le courant, elle ouvre une gueule démesurée qui fait obstacle au courant. Cela dure moins d’une minute et comme l’épuisette à Romain est largement trop petite, je décide de tenter un coup de poker. Romain ne doit pas bouger, rester à l’aval au cas où et je vais l’échouer sur la plage. L’amorçage du mouvement a été assez lent mais une fois en mouvement, la truite s’est mise à glisser sur le courant. Chaque centimètre elle a perdu de sa puissance et avant qu’elle ne réalise qu’elle était perdue, elle avait déjà la moitié du dos hors de l’eau. L’attraper n’aura été qu’une formalité. Le combat a duré moins de 3 minutes, j’estime que c’est bien. Disons pas très beau mais efficace.
Comme beaucoup de poissons de cette taille, cette truite est déformée par la spécialisation de son régime alimentaire. Sa gueule démesurée trahit son régime piscivore et le reste de son corps, trapus sur l’avant et plutôt maigre à l’arrière n’en est que la conséquence. Elle doit se régaler de vandoises, gardons et autres chevaisnes qui prolifèrent dans ce secteur. Nos petits streamers imitants des vairons doivent bien la faire marrer. Un vrai « crocodile » comme dirait Matthias.
Elle se prête calmement à la séance photo que je décide quand même d’abréger en raison des premiers signes de changement de coloration du bas des flancs. Tant pis pour la remise à l’eau, il n’y aura pas de photos. Elle regagne le courant en ondulant sans effectuer la moindre pause. Merci belle truite.
Sur un nuage, nous regardons l’eau à la recherche de gobages. Mais ce n’est plus pareil. Nous venons tous les deux de capturer le plus gros poisson de notre carrière de moucheur, nous savons que faire mieux demandera beaucoup d’efforts. Je ne le réalise pas encore, mais je sais qu’au fond de moi, quelque chose vient de changer, ces gros poissons, que jusqu’à présent je ne recherchais pas spécialement, viennent subitement de s’installer dans ma tête. Rien ne sera plus comme avant.
Il est 17 heures, nous remontons au pont et décidons de faire une dernière photo souvenir de cette journée de pêche extraordinaire et tant attendue. Mais ne dit-on pas : « tout vient à point pour qui sait attendre ? ».
En tout cas, merci à Romain pour sa patience, sa gentillesse et ses photos. Dès le lendemain, il n’y avait pas moins de 9 pêcheurs sur le poste en question. Je pense qu’on a du nous voir remettre les poissons à l’eau. Ils ont intérêt à être très prudents nos petits crocodiles. Renseignement pris, parmi les 4 truites qui ont été vrillées sur la zone au buldo le lendemain, aucune ne faisait les dimensions des nôtres. Peut-être leur avons nous sauvé la vie en les « vaccinant » lors de notre passage ? J’ose l’espérer.
Ce qui me ravit le plus dans cette prise n’est pas forcement sa taille ni la difficulté du coup de ligne. Bien d’entre vous l’aurait attrapé aussi bien que moi. Non, ce que j’apprécie le plus, c’est d’avoir réussi à déjouer tous les pièges dans lesquels ils ne fallait pas tomber pour arriver à voir, tenter cette truite et la combattre avec succès. Connaître le poste, se positionner comme il faut, prendre les autres poissons dans l’ordre exact pour qu’aucun d’eux dans sa fuite n’alerte la grosse, combattre les premières prises fermement pour les guider en dehors du poste, savoir attendre le moment propice sans insister, ferrer en retard, ne pas se laisser dominer… Avoir partagé ce moment avec un pêcheur qui possède mes valeurs est aussi quelque chose de grand.
Plus j’y pense, plus je crois qu’on reconnaît les grands pêcheurs non pas à ce qu’ils font mais surtout à ce qu’ils ne font pas comme beaucoup de bredouilles ou de stupides erreurs sur les grands poissons.
A quand LE prochain nez ? LE prochain dos et LA prochaine queue ? Aucune idée mais les affaires sèchent devant la cheminée. Je sais que je viens très certainement de faire LE poisson de ma vie, en sèche, sur ma rivière mais je vais continuer à chercher des poissons encore et toujours plus gros jusqu’au bout du chemin… Pour le meilleur et pour le pire.
Fred
PS : j’ai écrit ce récit au lendemain de cette capture inoubliable mais je ne le publie qu’aujourd’hui. L’eau est désormais haute et la truite un peu plus en sécurité. J’ai tout de même pris soin de masquer les paysages des photos. C’est dommage pour l’esthétique mais c’est mieux pour les poissons.
Pour finir, juste quelques commentaires sur ce poisson pour ceux qui ont eu la primeur :
– « sacrée p….n de truite » Jean-Yves
– « elle ressemble à un crocodile » Matthias
– « j’en rêve la nuit » Stef@
– « en sèche ? ! ! » Jef24
– « elle ressemble étrangement à la truite de ta vie… » Ghislain.
tout simplement bravo …
pas mal mais peu mieux faire
Tu ne peux pas savoir le plaisir que j’ai eu a voir cette photo et maintenant de lire ton article.
Quelle patience, quel beau poisson. Je faisais la reflexion a l’ouverture sur un post concernant la belle et ses beaux poissons pris.
Pourvu que cela dure ! cette riviere le merite pour le lourd tribu qu’elle paye. Imagine sans les éclusées le potentiel de cette riviere…
allez Fred on se croisera un jour je l’espere….en attendant regale toi !
Bravo fred , ton récit est vraiment palpitant et la truite a une tête enorme .
Moi qui pêche les petites truites du Morvan ça me fait presque peur .
Pat
C’est énorme!!
Salut Fred, quel coup!!! formidable, bravo et dire que j’étais de passage la semaine dernière avec ma tortue, trop d’eau dommage ce sera pour une autre fois, encore bravo, continus à alimenter nos rêves.
Curieusement je me sent tout petit, respect.
Vraiment superbe poisson!!!
poisson superbe, démesuré presque pour nos rivières françaises, et qui me rappelle des clichés noir et blanc de la Dordogne d’avant…, où deux gamins peinaient à tenir une truite grosse comme eux…
Dinosaure vestige d’une époque passée ? je préfère y voir un signe d’espoir du formidable potentiel de nos rivières…
En tout cas, c’est la récompense d’une traque méthodique… chapeau bas
Certes la pêche est belle et représente dans sa perfection un moment de grâce et l’ aboutissement de nombreuses années d’observation et de pratique dont nous rêvons tous
Mais j’aime aussi beaucoup ta manière de raconter cette histoire : là aussi il y a du métier ; C’est nécessaire pour partager une émotion pareille .
Merci donc
Prajoux
J’avais raté la news, sacré poisson et bien raconté…
Bravo, mais je suis sur qu’il y en aura d’autres…
une truite pareille …tu va plus avoir d’amis !!
en tout cas sincère félicitations. Trés trés beau coup de ligne.
Superbe Fred
Je pense que maintenant elle va reflechir a deux fois avant de gober un insecte
je suis sur que tu voudras lui laisser une revanche
a+ Gus
Salut Fred,
Quel beau poisson et quelle belle histoire !
Un hommage à notre passion.
Merci pour tout ça.
Félicitations, vraiment.
Sébastien
Ãnorme! Surtout sa physionomie, qui fait penser aux énormes truites qui remontent du Léman dans les Dranses et que certains attrapent parfois au mort manié. Sauf que là c’est en sèche, une truite de rivière et que sa tête est encore plus démesurée… Chapeau!
Félicitations, tout simplement.
Bravo pour le partage de cette passion qui t’anime et qui donne envie de relacher plus de poisson et de repousser les chalenges. …
La taille et le poids de ce poisson n’ont pas été précisement mesurées sur le terrain faute de peson et de mètre. On a juste fait par rapport à une épuisette trop courte.
On dispose juste d’une estimation d’après les photos à partir de la taille de la canne ou de l’épuisette. Et on retombe sur l’estimation de départ à la vue du gobage à savoir entre 65 et 70 cm.
Et dire qu’il y en a qui l’aurait tué…
Je n’arrive plus a comprendre comment l’on puisse ôter la vie à un tel joyau de la nature ; un tel trésor…
Bravo à vous deux, merci pour ce très très bon moment et, comme Didier, je pense aussi que tu la mérites. ;o)
Magnifique Fred, un seul mot : bravo !!!
Tu n’as pas pris ses mensurations ?
Bravo l’artiste, je pense que tu la mérites.
bonjour ,
encore félicitations pour cette Truite que l’on dirait sortie d’une autre époque ,sur les photos , on dirait un poisson de la préhistoire ,ce qui dans son cas lui donne une valeur et une beauté sans égal
mais saches que comme le disent si bien les deux compères plus haut , depuis la journée ou on a vu les photos , je penses que l’on est plus tout a fait les mêmes !
je suis tout a fait d accord avec stef@ , ce n’est pas le fruit du hasard mais la passion qui te hante et la trés grande connaissance des lieux et des comportements de ces belles de notre belle a nous
moi je n’ai qu’un mot a dire ,:Respect en esperant un jour approcher le poisson ultime
Jef
ps :la suite sera des plus excitante , dans la nouvelle recherche ,a suivre
Salut Fred,
Le maître aurait-il atteint enfin le paradis.Si ce n’est pas le cas tu t’en est bien rapproché. Celui-là il été pour toi,tes cavalcades à travers bien des rivières t’ont tous simplement ramener au plus près de chez toi! il y a des poissons Roi sur cette rivières magique qui
n’attende que leurs serviteur. Vous vous êtes trouver,n’est ce pas l’essentielle?
Les années de patience en valais bien le coups de ligne. Bravo,et encore bravo pour avoir su mettre sous protection cette prise magnifique en ne diffusant que la news maintenant.
La sagesse et une vertu que rare sont les personnes qui la possède.
Splendide,majestueux,magnifique,époustouflant,extraordinaire,monstrueux, se FISH,ton FISH, maintenant,tes rêves seront hantés jusqu’a la prochaine rencontre et qui sais peu-être plus grosse?
Amicalement SageFly…(david)
Ben mon Fred , ça c’est beau…
Je ne dirais qu’une chose :
Quel pied de …nez !
bravo a vous deux pour cette sortie inoubliable et pour ce récit .
Félicitations à toi et vive la Dordogne!
Tu as fait le plus dur; la sèche et le « thon »;
Dorénavant, j’attends celles qui vont suivre pour me motiver!!
Chris
Salut
Bravo pour ce superbe poisson!
Combien mesurait-il?
A+
yep fred,bravo un superbe poisson,on ne se lasse pas mais les gros poisson ça rend dingue!!!
encore merci du partage
A+
fred
Bravo et encore merci de nous faire partager la vue d’une tel poisson qui est comme tu le dis le poisson d’une vie.
Elle est magnifique et pour des pêcheurs qui comme moi n’en ont jamais vus d’aussi beau sur la dordogne, elle nous permet de savoir a quels poisson on peut rêver maintenant !!
Merci encore d’alimenter à la hausse nos rêves de pêcheurs et après tout pour avoir le droit de toucher un poisson comme ca, 17 ans ce n’est pas si long !!
Sylvain
Je me suis posé la même question que toi Nico et j’attribue cette abondance de beaux poissons à deux phénomènes principalement :
– une succession d’années avec des débits élevées à la période faste pour la pêche (printemps) qui a préservé les beaux poissons de la pression de pêche
– une conjonction exceptionnelle de facteurs favorables à la pêche cette année qui a permis ces captures (niveau idéaux combinés avec une météo très favorable).
Mais il est vrai que la maturité aidant, on les cherche peut-être plus qu’avant. Mais lorsque les conditions ne sont pas bonnes comme actuellement, tu peux toujours les chercher… en vain.
L’avenir nous le dira.
Magnifique poisson!
Etonnant quand meme toutes ces très belles truites qui sont apparues ces derniers temps sur la Dordogne.
Y en a t il plus qu’avant, ou les moucheurs du cru ont ils compris certaines choses et changé leur approche de la rivière en se concentrant enfin sur les postes qui les tiennent, délaissant l’approche traditionelle « wading profond sur les grands pools » au profit d’une traque plus ciblée …
J’imagine qu’il y a eu une conjonction de bons niveaux avec des éclosiosns suffisantes pour les tenir dehors, conditions favorables qu’on ne rencontre pas tous les ans, mais quand meme, ca ne peut pas tout expliquer.
Un sacré poisson en tout cas, un vrai alligator … qui ne devrait pas être le dernier si sa capture est bien liée à une nouvelle approche de la rivière.
C’est magnifique, je sais pas quoi dire, je veux faire pareil!!! Bravo à toi!
Vraiment magnifique et je pense méritée quand on voit la passion qui t’habites et toutes les choses que tu defends mais la encore combien de temps passé, d’observations et d’analyses pour arriver à cet ultime résultat, encore bravo!
salut fred un joli coup de ligne et une belle dame qui a su te faire attendre quelques années mais ca valait qd meme le coup bravo a toi comme quoi la patience ca paye.
La petite croix dessinée il y a 17 ans s’est transformée en LE poisson. De 1992 à 2009, il a dû t’en arriver des aventures, mais aujourd’hui tu as touché le graal. Tout est beau dans ton récit et l’on mesure la distance qui nous sépare d’un tel poisson de la Dordogne.
Pour vivre à nouveau, et tu le sais, il doit y avoir encore plus gros. Mais désormais, je suis certain qu’il ne te faudra pas 17 ans pour retoucher le graal.
Vraiment, chapeau !
Superbe récit et surtout superbe poisson qui vient récompenser des années d´observation, d´expérience et aussi d´engagement au service d´une passion.
A pêcheur d´exception, poisson d´exception.
Allez avoue que vous l’avez prise à l’electricité !!
Bravo, reste plus qu’a faire la même en nav et la boucle sera bouclée.
@+
moment fugace de plentitude. Merci pour ce récit qui me rapelle mes premiers pas (avec des poissons plus que modestes) de pecheurs sur la dordogne
Salut Fred, dingue que ces truites montent encore pour se nourrir dâinsecte.
Câest une très belle rencontre que tu as fait et ca ne doit être la seul.
Bonne continuation pour tes recherches, et merci pour ce super récit.
Bravo a romain son poisson est magnifique mais aussi plus proche de la réalité
A plus Fabien
salut fred
un seul mots: chapeau
a+
loic
merci pour ce récit et bravo pour the big fish!
Quelle gueule! vraiment impressionnant!
Un souvenir intarrissable à coup sûr…
salut,
tout simplement un superbe coup de ligne qui prouve encore une fois que ce genre de poisson trophée se mérite.
Magnifique truite qui va te hanter toute ta vie! bravo
Cette truite tu la dois à ta perseverance, à toutes ces heures d’observations et ces journées passer au bord de l’eau.
Tu la mérite grandement car rien n’a était du hasard sur ce coup là (d’ailleurs y a pas de hasard avec toi lol)et de plus toucher un tel poisson en séche reste quand meme une magnifique histoire d’amour que cette belle riviere t’as offert, mais aux vues de tes combats pour elle (et les autres) je suis fier qu’elle te récompense de cette maniere…
Merci de nous redonner du bois à mettre dans notre passion et sacré leçon que tu viens de nous donner .
Aller la saison n’est qu’à son début, la suite va etre passionnante avec les potes, car y a un mec qui nous en n’a mis pour 10 ans …..au moins…
A+ stef@
PS: le plus dur c’est quand je ferme les yeux et que je revois cet ENORME gobage crever la surface aprés notre descente en pontoon… terrible.
relachez vos reves, celui là ne me lachera plus jamais
A+ stef@
Salut Fred
T’avais quand même mis un avatar qui me faisait penser que rien ne serait plus jamais pareil pour toi… Ãa devait te démanger de partager cette prise exceptionnelle avec nous mais tu as eu la sagesse d’attendre pour la mettre en sécurité. Tu as raison, tu la reprendra peut-être dans 17 ans, et elle fera plus d’un mètre à ce moment là lol.
Bravo, c’est l’accomplissement de beaucoup de choses, le graal du traqueur et du pêcheur méthodique que tu dois être.
Tout simplement magique !
Rêver, rêver, encore rêver puis ouvrir les yeux pour découvrir la beauté, celle du geste parfait qui vous replonge dans le sommeil…
Trop fort!
slt fred , GEANT ! un grand bravo pour lui avoir fait la blague ++ ++ y a pas a dire les big truites sa fait travailler du chapeau lol
encore bravo :o))
Salut Fred alias « Crocodile Dundee »,
Quelle est belle cette truite!
Une gueule et une caudale de fou!Une belle histoire de pêche à la mouche émouvante !
Superbe!
@+
kiki
salut Fred, superbe récit plein d’émotion.félicitations pour ce poisson énorme,c est un coup de ligne d’exception qui se mérite et tu l’as amplement mérité.encore bravo et a très bientôt.
Tout semble parfait dans cette journée du début a la fin meme l’acharnement que tu as eu a insister a faire venir ton ami,comme si déja ,tu savais…
Aucune erreur bravo c’est tout
Certainement amplement mérité
A bientot
jean-luc
Salut à toi, très beau récit. Je peux aller me coucher des rêves et des images pleins la tête….
Quel beau poisson !!! Magnifique