Pour évaluer la population d’un ruisseau, la pêche électrique est un moyen idéal. L’AAPPMA d’Argentat gère des ruisseaux dont certains sont de véritables pépinières pour la Dordogne. Une occasion d’aller à la rencontre du milieu aquatique mais sans canne à pêche en main.
8h30, l’équipe des bénévoles de l’AAPPMA se met en marche. Les truites n’ont qu’à bien se tenir.
Et des poissons, il y en a. De très nombreuses truites séjournent dans cette portion en réserve gardée par les riverains et leurs chiens.
Cela donne l’occasion d’évaluer la population, la répartition des classes d’âges et d’observer la robe de ses magnifiques truites sauvages.
La reproduction a bien marché l’an dernier si on en juge par le nombre de truite agées de moins d’un an (les 0+).
Toutes les classes d’âges sont aussi représentées ches les jeunes saumons. Les 0+ font comme les truites environ 7 centimètres.
Les 1+ avoisinent le 15 à 20 cm.
Un 1+ particulièrement vigoureux ou un 2+???
Cette journée ensoleillée a aussi été l’occasion pour moi de photographier d’autres habitants de la rivière. Une libellule de grande envergure.
Une grenouille curieuse et étonnée qu’on puisse s’interesser à elle.
Et enfin, un chabot illustration parfaite du mimétisme dont sont capable les poissons.
Aller, une fois n’est pas coutume : je les trouve belles ces photos de bestioles.
tros cool la peche
bravo pour pour ces photos et surtout le travail effectué sur la population de truites et ombres de la dordogne .
j’ai eut l’occasion se voir ces efforts accompagné de Jean-marie en 2004 en automne.
merci a tous les bénévoles..
a bientôt
Fernand
hello,
Une fois de plus tes photos st tres reussies…
Comme l’ami BR, j’adore celle du chabot, ca va me servir pr perfectionner encore un modele de stream perso dont raffolent les truites jurassiennes!!!
A++
quel plaisir de voir ces ruisseaux pleins de rêves.
si cela pouvait etre généralisé !
Toutes les truites sont sauvages. Pour les saumons, sur ce ruisseau, il n’y a pas de déversements de juvéniles.
Donc tous les SAT 0+ sont sauvages.
Pour les 1+ et surtout les 2+, nous n’avions pas la boite à UV qui nous aurait permis de vérifier leur provenance. Il n’est en effet pas exclu qu’ils soient remontés de la Dordogne.
Il y a donc eu l’an dernier une frayère de saumon sur cet affluent même si aucune n’avait été recensée.
Je trouve la photo du chabot particulièrement réussie, bravo !
Une question, les juvéniles de SAT sont des poissons issus de reproduction naturelle ou non ? Heureux de savoir que de tels ruisseaux préservés existent encore…