Les mouflons du Périgord.

Alerté par Jef 24 (que je remercie de l’info) sur la présence de mouflons dans une commune voisine de la mienne, je me suis mis en tête de les photographier. Renseignement pris auprès d’un autre ami, celui-ci m’indique les avoir vu plusieurs fois le long d’un ruisseau que nous pêchions ensemble.

Disposant d’un peu de temps libre cet après-midi, me voici lancé à la recherche du mouflon du Périgord.

Sortie au mouflon.

Le sac à dos est prêt, les objectifs sont bien rangés en compagnie de l’appareil photo, j’enfile les guêtres et c’est parti.

Sortie au mouflon.

Il ne me faut pas longtemps pour découvrir de nombreuses traces de sabots sur les bords du ruisseau. Visiblement, le secteur est très fréquenté. Il y en aurait plusieurs dizaines dans le secteur, venant des gorges de l’Auvézère où ils ont été introduits. Les traces de pas dans la vase sont fraiches et les petits sabots montrent que les femelles ont déjà mis bas.

Sortie au mouflon.

Je m’arrête un instant prendre la traditionnelle photo de fougères qui sont entrain de dérouler leur feuilles. Celles là, me font penser à des danseurs en équilibre.

Sortie au mouflon.

Je n’ai pas encore remis l’appareil dans le sac qu’un mâle déboule dans le taillis à moins de 20 mètre de moi. Il n’était vraiment pas loin. Mais comme je traverse une coupe récente de bois (5 ans) qui repousse au milieu des ronces, je ne l’avais pas vu. A bien y regarder, cette végétation inextricable doit être leur repère. L’aboiement d’alerte plus rauque que celui d’un chevreuil qu’il lance me fait comprendre que mes chances de voir les mouflons aujourd’hui sont définitivement envolés.

Ce n’est pas grave, j’en profite pour repérer les lieux pour les affûts futurs. Je tombe sur un pré superbe où les traces sont nombreuses. Les zones humides abondent de tritons. C’est bon signe sur la qualité du milieu.

Et puis, les photos, je les ai faites hier soir. Deux beaux mâles pris du bord de la route.

Sortie au mouflon.

Sortie au mouflon.

Sortie au mouflon.

Comme je ne trouvais pas ça très sportif, j’ai décider de les chercher activement aujourd’hui. Je ne les ai pas surpris. Mais ce n’est que partie remise. J’ai tout de même fait une belle randonnée de près de 2 heures dans un coin de nature préservé où il reste qques truites à 200% sauvages. Mais ça, ne le répétez pas.

Fred

6 commentaires.

  1. obs pour les mouflons
    aujoudhuit ils etaient dans le prés ou tu as shooter les deux (ce matin a 8h )
    il y en avait une trentaine

  2. Pour info il y a aussi une petite population d’une quinzaine de têtes prés d’un ruisseau appelé la réze (région de Tremolat), et il arrive souvent qu’on les entende, sans toutefois les voir, en soirée

  3. Petit complément d’information. Ces mouflons ont été introduits par la Fédération de Chasse 24 il y a un peu plus d’une vingtaine d’année. Pendant longtemps, la population a stagné. La cause principale était que les agneaux sont très sensibles à la prédation des chiens errants. Aujourd’hui la population est d’une centaine d’individus environ et un plan de chasse d’une vingtaine de têtes est réalisé tous les ans. Je crois savoir qu’un trophée est en cours d’homologation, qui pourrait bien être le record de France. Cette petite population est en expansion et commence à gagner de nouveaux territoires.

  4. C’est quoi ces animaux, ils viennent d’ou ? Je pensais que c’etait un animal de montagne le mouflon, non ?

  5. Belles bêtes !
    L’approche au sol du gros gibier est un sport passionnant. Je pratique cette chasse à l’arc (un peu moins maintenant),et avec un APN, les sensations doivent être les mêmes. Je pense qu’il n’y a pas mieux pour s’immerger complètement dans la forêt et avoir le sentiment d’en devenir un élément.

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