Un mois d'avril chaud qui a réchauffé la terre suivi de mois de mai
et juin avec une pluviosité importante aura permis cette année de
réunir les conditions idéales pour la pousse des girolles. Résultat :
depuis plus d'un mois, il s'en trouve de très grosses quantités.
Joli champignon de couleur orange, la girolle aime l'humidité et la
chaleur. Contrairement au cèpe qui se satisfait d'une forte pluie
suivie d'un temps chaud et sec, la girolle aime les pluies à répétition.
Les conditions parfaites ont été réunies cette année.
Même si je n'ai pas eu le temps de beaucoup y aller, j'ai pu
m'appercevoir de l'abondance au travers des taux horaires de
cueillette. A chacune de mes sorties, la quantité ramassée en une heure
variait entre 1 kg et 1.5 kg sur places connues et entre 800 gr et 1 kg
sur quête au hasard dans des bois peu connus.
La technique est simple : repérer une girolle et chercher autour.
Ce
champignon pousse souvent en groupe plus ou moins aligné. Le plus dur
sur des pousses comme celles-ci est de trouver la première du groupe.
Ces
balades dans les bois donnent lieu à des scènes pitoresques comme ce
duel inégal au filet entre une limace et cette girolle il est vrai
apétissante.
Ou encore ce chapeau délicat qui dépasse à peine de la mousse.
Un pose bien méritée permet d'apprécier le résultat du passage dans un bois particulièrement productif.
La plaisir continue de retour à la maison avec le tri des feuilles, le nettoyage des queues…
Un bon bain pour les débarasser des dernières brindilles (et leur faire prendre du poids).
Puis ça sera le tour du passage dans la poëlle.
Le
plus dur est fait. Reste la dégustation de ce champignon au gout
extrêment fin. Agrémentées d'une poêllée de pommes de terre nouvelles
et d'une salade du jardin, c'est que du bonheur.
La
pousse touche désormais à la fin. On trouve encore des girolles dans
les bois les moins fréquentés mais elles font place petit à petit aux
premiers cèpes de la saison. Ce n'est pas pour me déplaire.
Je
trouve que sur des grosses pousses comme celle de cette année, la
cueillette des girolles s'apparente plus à du ramassage qu'à de la
recherche proprement dite. Alors que sur une pousse de cèpe débutante
comme c'est le cas actuellement, les talents de chercheur ont plus le
loisir de s'exprimer.
J’adorrrrre!!
de mon côté je n’avais jamais assisté à une telle poussée. une superbe occasion pour élargir mon « territoire » et mieux connaître ce champignon, repérer les secteurs propices à leur croissance. de petite taille, au chapeau resserré et disséminés sur la mousse. en grosses colonies avec chapeau déployé dans les feuillages. plus présente sous les châtaigniers, sur un terrain en pente.
infirmier à domicile en milieu rural, il m’a souvent suffit de m’arrêter en bord de route pour une distribution surprise.
mémorable!
je me disais : tiens! Pas de nouvelles des girolles du côté de chez Fred, alors qu’il nous fait de beaux reportages sur les champignons.
Les belles images arrivent enfin, après le bon repas j’imagine, à mon grand plaisir. Merci
Beaucoup de girolles aussi par chez moi (6 kg en une sortie de 3h, ça commence à faire!). il y en a encore un peu. Les cèpes pas encore, mais vu qu’il pleut régulièrement et qu’il fait chaud, ça va être tout plaisir!! 😉
A+
joli panier ! et que dire de la poêlée miam !
les petits cèpes commencent a sortir ici aussi , faudrait que j’aille faire un tour dans les bois quand même 😉